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L’Observateur intérieur : pour ne plus réagir en mode automatique

Plus notre capacité à nous observer se développe, plus nous pouvons constater combien nous sommes figés dans nos pensées, nos sentiments et nos sensations, et plus nous constatons le peu de contrôle que nous avons sur eux. La bonne nouvelle, c’est que c’est pareil pour chacun de nous.

Une fois reconnus, nos mécanismes lâchent !

L’observateur intérieur : l’observateur de soi

Remarquez les instants où vous durcissez le ton, vous accélérez le rythme, vous sentez que s’échappe de vous un sentiment, parfois libérateur (c’est ce que vous croyez en tout cas).

Dans ces moments là, prenez le temps de vous rappeler que votre être intérieur n’aborderait peut-être pas de la même façon la situation. Puis laissez faire, laissez aller, laissez passer, ne dites rien, ne vous dites rien, stoppez les pensées, observez ce qui se passe…..

En arrêtant le flux de vos pensées, vous allez pouvoir vous demander si à cet instant, vous fonctionnez selon le schéma conditionné de votre personnalité ou si vous êtes dans l’état de réceptivité de votre essence.

Observez comment vous perdez bêtement de l’énergie à vouloir consolider le mécanisme de défense. Reconnaissez votre principal défaut et constatez à quel point il est répétitif… Même si tout est normal dans ce qu’on vit, la vigilance est là qui nous pousse à fixer notre attention dans une certaine direction… La stimulation monte d’un cran….notre mécanisme de défense opère. Il filtre l’événement pour le rendre plus digeste psychologiquement.

Si la pression extérieure monte encore, persiste, elle va nous contraindre à réagir : c’est la fixation mentale. Il va y avoir accélération du rythme cardiaque, tension musculaire… il faut satisfaire à tout prix les besoins du type.

Si l’agressivité persiste encore, la tension et la réaction viscérale se manifeste… Réagir permet de décharger le trop de tension et permet d’éviter de recontacter la souffrance de la blessure. La crainte de revivre la douleur de notre blessure est là. Il faut réagir pour nous adapter aux pressions de l’environnement. Le réflexe conditionné surgit quand le niveau de tension monte en nous. Tout stimulus provenant de l’environnement fait monter la tension, naître une énergie. Notre organisme est programmé pour se débarrasser de ce surcroît d’énergie d’une manière ou d’une autre.

Si nous ne réagissons pas, conformément aux croyances de notre personnalité, ce niveau de tension va nous mettre au contact de nos souffrances oubliées. Quand je ressens un stress, une pression, c’est moi qui ai généré cette souffrance par le biais de mon type la plupart du temps.

Il faut solliciter notre observateur intérieur le plus possible… Il ne deviendra jamais automatique. Faire appel à lui demande un effort, une vigilance. Vous devez en faire un compagnon, il est lucide, fidèle et bienveillant. C’est lui qui vous permet de repérer vos automatismes. Il vous permet de vous distinguer de votre réaction compulsive et d’évaluer si votre réaction est la plus adaptée à la situation.

Il est séparé de vos pensées, sentiments et situations ordinaires. C’est lui qui vous dit où vous en êtes. Il vous aide à découvrir la partie de vous qui n’est pas libre, là où se porte votre attention. Il vous permet de vous rappeler à vous-mêmes et donc de choisir. Il est là pour ça : le rappel de soi. Dès lors que l’on prend conscience de lui et qu’on le cultive, on va pouvoir faire appel à lui à volonté…

L’ego déteste cet observateur parce qu’il va lui ravir le contrôle automatique. Tant que l’observateur intérieur est endormi, l’ego est maître de la situation. Faire appel à notre observateur intérieur permet un relâchement avec les habitudes de notre type. Ce relâchement nous rend plus vulnérable. Le seul fait de porter son attention sur sa respiration, par exemple, est dangereux pour l’ego, il perd le contrôle. Avec du temps et de l’entraînement, notre Soi peut devenir une force à part entière, la force de la conscience.

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